Après une halte à Port Douglas afin de nous reposer un peu, faire les courses pour les jours à venir et continuer nos travaux informatiques, nous nous dirigeons vers le nord, avant la pointe. Il est tard, après être arrivés à Daintree, nous devons traverser un court d’eau seulement accessible par un ferry. Il faut payer l’aller-retour mais çela nous semble justifier afin de conserver la beauté des lieux que nous constaterons rapidement. 


Il fait déjà nuit lorsque nous arrivons au camping de Cape Tribulation, après un trajet serpentineux. Nous sommes redirigés vers notre place réservée la veille. Un coucher tôt car le lendemain, nous avons prévu la fameuse plongée sur la barrière de Corail.


Avant d’en prendre plein les mirettes, petite balade sur la plage peu fréquentée à quelques mètres du camping, tentative de jouer à la raquette vaine, le vent nous a mis hors jeu. Mais un moment simple et appréciable en amoureux. 


Nous voilà à Ocean Safari, excortés depuis le camping, nous rejoignons d’autres touristes venus découvrir ce bout du monde qui a inspiré Nemo avec son flot de poissons de toutes les couleurs, tortues et autres animaux sous-marins. Nous écoutons tous attentivement les consignes à respecter face à une affiche recensant la faune habitant l’océan. 

Après une courte marche pour rejoindre le bateau, nous nous lançons tête baissée à l’eau, tant pis pour le risque de la présence de requins, ils n’ont pas pour habitude de venir sur les bords! Une excursion paisible d’une vingtaine de minutes sur les flots nous renvoie vers un rêve éveillé et nous ne cessons de nous émerveiller de ce voyage. 

Avant de se jeter à l’eau, encore quelques explications, au cas où, nous n’aurions pas tout compris! On nous parle de parafine et Seb insiste afin de savoir quelle en serait l’utilité. “Yes the fines” Faut les mettre au pied et ça permet d’avancer plus vite dans l’eau. Au faite, ce sont les palmes. On a bien ri. 

Ca y est, top départ lançé, chacun revêtu de sa combi, son masque, tuba et les fameuses “fines”, nous continuons de rêver face à tous ses coraux et poissons qui nous entoure. Durant 1h, se tenant par la main, nous découvrons ses eaux si pures.

Une raie et une tortues s’amusent sur le chemin, petite vidéo et photos de ces instants magiques. Nous barbotons si joyeux. Appel pour un retour sur le bateau. Après 1h avec le tuba dans la bouche, sensation étrange de ne plus pouvoir bien la fermer. C’est normal me dit Seb qui a déjà pas mal plongé mais qui consent qu’il n’a jamais vu autant de beautés sous-marine. 

Nous terminerons la seconde heure vers un spot un peu plus loin qui nous permettra encore d’observer une seconde tortue. On dirait qu’elle flotte et qu’elle est transportée par le courant. 

Toujours une quantité exceptionnelle de différents coraux dont certains semble s’illuminer, on pourrait croire qu’il y a des ampoules là-dessous! 

Retour sur la terre ferme épuisés mais sans vraiment pouvoir réaliser ce qui nous est arrivé. 

Soirée hamac, à écouter le bruit des vagues, éclairés par la lune. 


Nous avons décidé de faire du stop pour rejoindre une zone inaccessible en van, encore une. Après plus de 30 minutes d’attente et très peu d’arrêts, nous décidons d’avancer un peu plus mais prudemment sur une route déjà cabossée. 

Balade vers un arbre mystique, nous commençons à apprécier cette forêt majestueuse. 

Tentative échouée pour le stop, décidément, ce n’est pas chose facile ici! Mais rencontre avec un couple d’islandais dont la femme ayant des origines françaises, parle couramment notre langue. Très sympa, ils voyagent avec leur deux filles dans une caravane extra équipée, énorme et qui ne doit pas être facile à magnier! Elle nous apprend que l’agence de location les piste afin d’être sûre qu’ils n’emprunteraient pas les chemins sinueux risquant d’abîmer la machine. Dis donc, c’est du sérieux. Un petit coup de drône pour voir ce qu’il se passe là-haut. Seb ne suivant pas les consignes perd trace du drône et je vois bien qu’il commence sérieusement à flipper. Moi j’ai surtout peur qu’il tombe sur un passant! La batterie d’un drône est très limitée, il faut faire attention à ramener l’engin avant une limite de 20% sous peine de ne pas le revoir. Là c’était une histoire de signal, après quelques minutes à retenir son souffle, il reprend des couleurs, il est revenu. Merci la technologie. 


Nous abandonnons notre projet initial en visitant toute l’après-midi, la fôret. De belles marches sur de nombreux sentiers arborés par des espèces végétales inconnues aux bataillons, une ressemble à un parasol, de nombreuses racines s’entremêlent. Certains arbres poussent sur d’autres. Phénomènes encore sublimes. Nous avons aussi l’objectif de trouver des Casuars, animal présent en faible quantité puisqu’il en resterait entre 500 et 1000 en tout dans cette région seulement pour tout le pays. Ca ressemblerait à une autruche à taille humaine et si on en croise, il vaut mieux se munir d’un sac à dos par sécurité car ils attaqueraient assez facilement. (Sac à dos à mettre devant soit en cas d’attaque.)

Fin de journée encore face à la plage mais plus au camping, seulement dans un recoin, cachés. 


Fin de notre expédition mais quelle fin. Seb me dit de faire attention devant “y a un casuar, y a un casuar”, moi j’aurais dis que c’était un homme. C’est effectivement imposant. Il a rapidement disparu dans les feuillages. Encore une longue balade à se pendre aux racines ou se cachait derrière les troncs gigantesques! 


Il est temps de quitter ce paradis.