Nous voilà arrivés à Cairns, petite ville du nord de la côte, dont le centre ville se situe près du port avec ces quelques restaurants. Nous allons y manger un barramundi (poisson local) sublimement déliceux, on nous offre l’alcool d’entrée car ils sont en retard et le digestif. Nous finirons par des desserts qui n’aurons que de bons l’apparence, la coutûme n’étant pas de finir sur une touche sucrée contrairement aux gaulois. 


A part dormir dans la ville, nous n’y passerons que peu de temps, trop d’autres merveilles nous attendent. 

Une nuit peu récupératrice, beaucoup de passages et nous devons partir tôt pour ne pas louper le bateau pour l’île de Fitzroy. Oui mais nous avons pris le temps, préparation du pique nique et organisation du matin, c’est qu’il va falloir se presser. 

Incapables de trouver une place de parking gratuite alors que l’on est dimanche, on finit au parking du port. Seb veut chercher quand même, j’emmène tout le matos, c’est la course vers le bon bâteau, on essayera de s’y retrouver. Les minutes défilent et je n’arrive toujours pas à retrouver le bon numéro du quai où on doit embarquer. Le stress commence à monter alors que je reconnais mon amoureux qui n’a pas réussi à sortir du parking et qui a laissé le véhicule sans payer. Contrariée car l’amende risque d’être salé. 


Tant pis, maintenant, nous y sommes et le bâteau n’a pas encore démarré, ouf. Nous sommes dans les derniers, place par terre pour la demi-heure de trajet. Un des maître nageurs du bâteau à un accent qui sonne francophone, un belge! Assez comique, il se donne à coeur joie pour raconter des âneries à un public ébêté. 


Nous voilà arrivés dans un havre de paix, quelques âmes qui vivent se baladent par ci, par là. Un petit bout de paradis, où nous commençons par faire une petite sieste pour évacuer l’angoisse du matin. Mais comme à mon habitude, je veux marcher, bouger partout. Je laisse Seb qui veut rester dans son hamac le plus éloigné possible de tout autre être vivant. 

Belle grimpette qui m’amène tout en haut d’une colline, vue sur la mer azur,d’autres monts et la plage, à couper le souffle! Un vent bien fort et quelques touristes qui marchent dans le sens inverse. Petite photo souvenir, puis descente de l’autre côté où il n’y presque plus personne. Il y a un phare mais pas envie de m’y attarder, je continue la descente. Pleine d’entrain, je profite de cette balade quand soudain, je tombe nez à nez avec un serpent, qui lui ne semble pas effrayé mais plutôt prêt à me défier yeux dans les yeux. Je me décale tout doucement de lui et je détale, le plus vite possible, c’est qu’à ne pas bouger, il m’a fait flipper. 

Je finis bien plus rapidement et je retrouve Seb qui s’est caché bien au fin fond derrière des gros rochers, j’ai même le droit à des indications par les coraux. Non sans mal, je le rejoind à mi-chemin. Nous barbotons à la recherche des poissons, eaux peu profondes, pas évident de rester longtemps. Nous abandonnons rapidement pour rejoindre une plage plus excentrée. Beau moment détente mais court et la plupart des autres visiteurs s’y sont rejoint. Glaces bien mérité avant d’attendre le ferry retour sur la jetée. 


Ravie de notre journée, nous nous attendons à retrouver un petit papier sur le pare brise, surprise, rien et que de chance, nous apprendrons un peu plus tard par l’office de tourisme que c’est près de 100 dollars à cet endroit! Une douche dans la ville, embrouille avec une ‘’c****’’ dans un véhicule dernier cri qui se croit avoir plus de droits que d’autres et il est temps de partir.